Ensemble, aidons les chercheurs à identifier les causes de la maladie pour mettre au point des traitements efficaces
Plus de 40 gènes ont déjà été identifiés comme impliqués dans la maladie d’Alzheimer.
Parmi eux, le gène BIN1, suspecté de favoriser le développement de la maladie, au cœur des travaux du Dr Pierre Dourlen…
Certains virus pourraient pénétrer dans le cerveau et déclencher des mécanismes conduisant à la maladie d’Alzheimer.
Mais lesquels, et comment ? C’est ce que cherche à découvrir le Dr Catherine Helmer…
Alors que le lien entre microbiote intestinal et maladie d’Alzheimer fait de moins en moins de doute, le Dr Sylvia Krantic cherche comment agir sur le microbiote pour prévenir la maladie…
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diagnostiqué
Toujours
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traitement
préventif
ou curatif
Les outils de séquençage et d’analyse du génome humain ont permis une accélération de la recherche de facteurs génétiques de la maladie d’Alzheimer.
Plus de 40 gènes ont ainsi été identifiés comme impliqués dans la maladie. Certains peuvent ne jouer aucun rôle significatif, d’autres avoir un effet protecteur, et d’autres encore induire un risque accru de développer la maladie. C’est le cas, par exemple, du gène BIN1.
Ce gène est au cœur des travaux du Dr Pierre Dourlen, qui cherche à déterminer son impact sur le fonctionnement des neurones, mais aussi sur celui des cellules protectrices qui les entourent et sur les synapses, zones de contact et d’interaction entre deux neurones. Car si BIN1 favorisait bel et bien le développement de la maladie d’Alzheimer, alors il pourrait devenir une cible thérapeutique.
Selon certains chercheurs, des virus pourraient favoriser l’apparition des lésions cérébrales à l’origine de la maladie d’Alzheimer. Mais lesquels ? Et comment ? C’est le mystère que souhaite percer l’équipe du Dr Catherine Helmer en analysant de grandes banques de données biologiques à la recherche de plus de 200 virus connus, comme ceux de l’herpès, de l’hépatite C ou de la grippe.
Ce projet permettra de mieux comprendre comment et chez qui les virus peuvent favoriser la survenue de la maladie d’Alzheimer. Avec, à la clé, de nouvelles pistes pour prévenir la maladie en empêchant la réactivation des virus. Car si l’hypothèse virale se confirmait, on pourrait bloquer le développement de la maladie avant qu’elle n’entraîne des dommages irrémédiables dans le cerveau.
Un domaine de recherche fait l’objet d’un vif intérêt : le microbiote (ensemble des bactéries hébergées par l’intestin) serait impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer. L’équipe du Dr Slavica Krantic s’intéresse plus précisément à sa contribution à l’inflammation du cerveau dans les phases précoces de la maladie. Son projet, préclinique, vise à étudier les liens entre l’activité neuronale, perturbée dès les stades pré symptomatiques, et les modifications éventuelles du microbiote intestinal.
Les résultats pourraient conduire à un marqueur de diagnostic précoce de la maladie, fondé sur la composition du microbiote, mais aussi à des stratégies innovantes pour restaurer un fonctionnement cérébral normal, dès le stade pré symptomatique, en modulant le microbiote par l’élimination des bactéries responsables des effets néfastes ou une supplémentation en bactéries bénéfiques.